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~~~ langue de doigts ~~~ en tripotant mon clavier ← articles plus anciens 30 octobre 2016 plus de non dit n égation, nihilisme, nomenclatures, nulle et nul…, autant de n dans ce monde que je ne supporte plus. aussi, j’ai pris cette énième décision : plus jamais ça ! la prochaine fois que vous verrez en ces contrées un autre de ce genre, ce sera pour vous annoncer la débâcle de ce texte et la victoire du non. je suis la sorcière oui, l’ultime. oui, c’est moi qui sème, qui récolte, qui fait vivre. vous êtes là grâce à moi. je suis votre souffle, votre dieu, votre esprit, vos idées, tout quoi ! restez accrochés à ces mots car vous savez tout juste de quoi il s’agit, qu’est qui fait jeu. et lorsque tout cessera, vous saisirez ou pas, mais ce sera trop tard. trop de lettres écrites, trop de mots, tout cela pour si peu ! le mal se cachait au détour de syllabes et de phrases. je l’ai éradiqué. vous et moi sommes soulagés. pas pour toujours, je le sais puisque ce mémo s’achèvera à cause de lui, sur ce mal ultime, à l’allure d’épée damoclès. il est là, au-dessus de vous et moi, absolu et à l’heure dite, il arrivera, c’est pour presqu’ici. je suis peu à peu piégée, je vais être obligée de lâcher le pêt ultime qui cessera toute activité de vous et moi… j’y suis, c’est arrivé. c’est la fin. publié dans art , chronique , fiction | 2 commentaires 23 septembre 2014 nouvel essai pourquoi ne pas m’y remettre, après tout ? après ces quelques années, ces idées, perdues, noyées dans le quotidien d’enfants qui s’éveillent, écrasées par le poids du travail… récurrent et tellement prenant, preneur de temps, d’énergie, de pensées. ces idées qui auraient peut-être méritées elles aussi d’être un peu dorlotées, encouragées.. voire… déballées… viendra un jour peut-être le dépoussiérage, le rangement, le tri. et puis l’achat de trucs neufs, anonymes, interchangeables. des idées au tout venant, qui ne dérangent pas. elles brilleront comme du beau contre-plaqué bien vernis. pourquoi pas ? publié dans moi moi moi | un commentaire 06 avril 2012 il n’y a pâques mes objets dans le monde. e bay, une mise en vente, une mise en enchère. je vends. pour 1 euros, 2 euros, voire plus. il y a des frais de port en sus. mes articles sont en vente : l’étalage est beau. il y a des liens, des photos, du texte. tout pour attirer le chaland. le prix surtout. il est petit. venez…venez… ! regardez ces beaux articles !… une certitude. c’est sûr, je vais trouver offrant. attente. les premiers jours, c’est la routine du désert, pas d’enchère. le prix de départ reste dans les starting blocks. puis, quelques demi-journées plus tard, des gens cliquent sur »suivre cet objet ». je le vois en tant que vendeuse. je sais qu’une personne suit un de mes articles… puis deux.un de mes articles est suivi par deux personnes. deux éventuels offrants… j’exulte ? joie. peut-être vont ils enchérir un jour ? au petit matin, il n’y a plus qu’une personne qui suit. déconfiture. qu’est devenu la deuxième ? pourquoi ce soudain désintérêt ? n’a-t-elle pas envie de savoir à combien l’objet va se vendre ? a-t-elle trouvé ailleurs, quelque chose de plus beau, de moins cher ? est-ce si dur, trop demandé, de suivre un objet jusqu’à sa fin d’enchères ? désolation. mes objets ne sont qu’uns parmi d’autres. tant d’autres. mêmes cassés, les prix ne s’envoleraient pas. perdus dans un marasmes de petites économies. raison. je m’en fait une. après tout. la joie de vendre un objet unique à une unique personne pour un euro unique. ou pas. au moins je pourrais remettre en vente… publié dans ces êtres alentour , chronique , moi moi moi , virtualités | 2 commentaires 29 octobre 2010 la dictée du petit matin i l fallait absolument les tester à l’oral. une évaluation de compréhension d’oral. c’est ce qu’il me fallait faire, avant la clôture du premier trimestre. je choisis une dictée. j’avais préparé deux textes oraux de même teneur. je n’aimais pas la triche, qu’ils lorgnent sur la copie d’à côté. je décidais de passer les textes l’un à la suite de l’autre, l’un étant destiné à la première moitié de la classe, l’autre à la seconde moitié. comme ça, ils ne pourraient pas tricher. ils étaient là, installés. ils attendaient le test. je leur dis de faire un rond sur leur copie une fois sur deux. comme ça je pourrais reconnaître ceux qui répondraient au premier ou au deuxième oral. ils ne comprenaient pas trop. je m’avançais vers le premier rang, une barrière, je fis un énorme rond sur la copie du premier élève, et un autre énorme sur la copie du troisième. » voilà! ceux qui ont un rond feront la deuxième dictée. !! – mais madame, on comprend pas! – je vais le faire moi-même ! » je m’avançais vers toutes les copies que je devais marquer du sceau rond et commençais la procédure. tout d’un coup, il me vint à l’esprit, comme la dictée n’était pas longue, de les séparer, ce serait plus simple…. trop d’élèves, il fallait procéder en deux étapes. » j’ai changé d’avis ! la moitié de la classe va sortir et attendre dans la pièce à côté ! » branle-bas de combat, le brouhaha s’éleva, le temps de faire sortir la moitié de la classe. il fallait désormais que je sépare les élèves restés dans la classe qui étaient restés agglutinés les uns sur les autres. » séparez-vous! d’au moins une place! – mais madame ! on comprend pas ! » je m’avançais vers la première agglutination, et essayait de les séparer… ils étaient collés l’un à l’autre, j’avais beau les tirer, prendre l’épaule de l’un d’une main, et l’épaule de l’autre de l’autre main, écarter le tout, cette action requérait une force surhumaine. » ahhhahhhahhh !!!!! » je m’écriais. je devenais rouge, mon visage se gonflait, leurs visages incompréhensifs de demeurés me restaient en travers. » séparez vous donc, bande d’incapables !!!!!!!!!!! – mais madame….. » leur cris de reproche s’évanouissaient dans un silence assourdissant, caché par les tons tonitruants de mon réveil rouge que avait commencé sa matinale besogne » bip ! bip ! bip ! » je frappais la main sur la touche d’arrêt. tout s’arrêtait, tout commençait. ce matin-là, ils allaient avoir une dictée! publié dans chronique , ecole , fiction | 4 commentaires 02 août 2010 déménagement je change, un temps durant au moins, l’adresse de mon blog. rendez-vous sur : http://iming.over-blog.com bises isabelle publié dans ils étaient tous frappés... | laisser un commentaire ← articles plus anciens ecrivez-moi commentaires récents tinctures dans des amis sur facebook buy weed online canada dans des amis sur facebook buy weed online canada dans des amis sur facebook shatter dans des amis sur facebook online dispensary dans des amis sur facebook articles récents plus de non dit nouvel essai il n’y a pâques mes objets dans le monde. la dictée du petit matin déménagement remise non soldée quelque chose de vide ce nuage qui nous remet les pieds sur terre le chat qui se mord la queue gêne ~~ blogs al books ~~ bric à book fattorius ~~ côtés pro ~~ chloe delaume l’autofictif le blog d’eric chevillard le perchoir ~~ de-ci de-là ~~ chez sophie la marc noire la vie des mots le fil du regard spermito un clown lyrique ~~ lectures connues ~~ david collin la république des lettres les revues littéraires lignes de fuite paul edel pierre assouline stalker ~~ paroles de blogs ~~ blog trotter c’était demain car free consommation ? 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